De plus en plus de smartphones Android sont capables, non seulement de se recharger sans fil, mais également de fournir de l’énergie à d’autres appareils. Cette fonctionnalité, connue sous le nom de recharge inversée sans fil, s’impose discrètement comme l’une des innovations pratiques de la mobilité numérique. Bien qu’encore limitée à certains modèles haut de gamme ou milieu de gamme supérieur, elle représente un atout concret dans des contextes où l’autonomie énergétique est une préoccupation quotidienne.
Un principe simple, un impact concret
Techniquement, la recharge inversée repose sur la norme Qi, qui permet un transfert d’énergie par induction électromagnétique entre deux appareils équipés de bobines compatibles. Dans le cas d’un smartphone émetteur, il suffit d’activer la fonction dans les paramètres, généralement dans la section Batterie ou Alimentation.
Par exemple, chez Samsung, la fonction s’appelle Wireless PowerShare, et sur Google Pixel, elle apparaît sous Partage de batterie. Dans les deux cas, l’utilisateur doit lancer manuellement l’option avant de poser l’appareil à recharger au dos du smartphone.

La recharge ne démarre souvent que si le smartphone donneur dispose d’au moins 20 % de batterie restante, afin d’éviter une décharge critique. Il est également important de bien aligner les appareils pour optimiser le transfert d’énergie, car un mauvais positionnement peut ralentir la charge ou provoquer une surchauffe.
Une fois activée, il suffit de poser un accessoire (écouteurs sans fil, montre connectée) ou un second smartphone compatible Qi sur la surface arrière du téléphone hôte. La puissance reste faible – 5 W maximum dans la majorité des cas – mais suffisante pour dépanner ou maintenir un niveau minimal d’autonomie.
Smartphones compatibles (2025)
Marque | Modèle | Nom de la fonctionnalité | Recharge inversée |
---|---|---|---|
TECNO | Camon 30S Pro | Recharge sans fil inversée | Oui (Qi, ~5 W) |
Samsung | Galaxy S25 Ultra | Wireless PowerShare | Oui |
Pixel 9 Pro | Partage de batterie | Oui | |
Huawei | Pura 80 Ultra | Recharge inversée | Oui |
Apple | iPhone 15 / 16 | Recharge via USB-C uniquement | Oui (filaire) |
Usage au quotidien : pratique mais à encadrer
La recharge inversée est avant tout une solution d’appoint. Elle se montre efficace pour raviver momentanément un accessoire connecté, mais ses limitations structurelles méritent d’être soulignées :
- Recharge lente (généralement 2,5 à 5 W)
- Rendement énergétique faible comparé à une charge filaire
- Chauffe notable en cas de charge prolongée ou mal alignée
- Usure accrue de la batterie sur le long terme si utilisée fréquemment
- Désactivation automatique en dessous de 20 % de batterie restante ou en cas de surchauffe pour protéger la batterie
« J’ai pu recharger mes écouteurs pendant un trajet entre Douala et Yaoundé grâce au Pixel 9 Pro d’un ami. Ce sont ces petits détails qui comptent quand on bouge beaucoup », témoigne Salomé T., développeuse mobile.

L’exception Apple : une approche conservatrice
Apple ne propose toujours pas de recharge inversée sans fil. Depuis l’introduction de l’USB-C sur l’iPhone 15, la firme autorise toutefois la recharge d’un accessoire (AirPods, Watch) ou d’un autre téléphone via recharge inversée filaire, en exploitant le port physique comme sortie d’énergie. Une solution partielle, moins intuitive et plus contraignante que l’induction, et absente des usages spontanés.

Un enjeu d’autonomie dans les zones à connectivité fragile
Dans des environnements où l’électricité est intermittente, comme dans plusieurs régions d’Afrique centrale, la possibilité de partager l’autonomie entre appareils représente une valeur d’usage concrète. Que ce soit à l’université, en entreprise ou dans les transports, pouvoir prolonger l’autonomie d’un accessoire ou d’un second téléphone, même brièvement, peut faire la différence. D’autant plus que des marques comme TECNO rendent cette fonctionnalité accessible sur des modèles à moins de 200 000 FCFA.
Vers une démocratisation progressive
La recharge inversée s’impose peu à peu comme un standard de confort sur les smartphones Android haut de gamme, avec une adoption croissante sur les segments intermédiaires. L’arrivée de la norme Qi2, qui promet un alignement magnétique plus stable et des puissances supérieures, devrait renforcer son attractivité dans les années à venir.
🔋 À retenir
- 🔁 La recharge inversée permet de partager l’énergie d’un smartphone à un autre appareil compatible, surtout en dépannage.
- ⚙️ Activation manuelle requise, avec un minimum de 20 % de batterie pour démarrer la charge.
- 🌡️ Puissance limitée et risque de chauffe, donc à utiliser avec modération pour préserver la batterie.
- 🍏 Apple se limite pour l’instant à une recharge inversée filaire via USB-C.
FAQ
Peut-on recharger un iPhone avec un smartphone Android via recharge inversée sans fil ?
La plupart des smartphones Android compatibles Qi peuvent recharger un iPhone compatible Qi (à partir de l’iPhone 8), mais la fonction doit être activée et la charge reste lente.
La recharge inversée abîme-t-elle la batterie du smartphone donneur ?
Une utilisation fréquente et prolongée peut accélérer la dégradation de la batterie en raison de la chauffe et des cycles supplémentaires, d’où la recommandation de s’en servir comme solution d’appoint.
Quels accessoires peut-on charger avec la recharge inversée ?
Principalement des écouteurs sans fil, des montres connectées et d’autres smartphones compatibles Qi.
Pour aller plus loin :
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